Les échenillages réalisés en ce début d’année, confirment les constats réalisés à l’automne et au début de l’hiver. Le développement des chenilles est en retard.
Ce constat empirique est scientifiquement vérifié par les prélèvements effectués dans le cadre de leur mission par les scientifiques de l’Inra en décembre et en janvier au cap d’Erquy. Les conclusions des études en laboratoires sont claires, les chenilles sont en retard d’au moins un mois.

Elles sont restées en décembre, au même stade que celui qu’elles avaient en novembre. L’évolution n’a été de nouveau constatée que sur les prélèvements de janvier.

Ce sont bien les pluies qui ont gêné les chenilles dans leur développement. Elles n’ont pu se nourrir correctement. La météo sèche et belle de la mi-janvier leur a permis de reprendre leur croissance. Les prélèvements réalisés par l’Inra en janvier montrent que les colonies contiennent maintenant majoritairement des chenilles au stade cinq, donc prêtes à processionner.
Les vacances de février arrivent, elles vont donc coïncider avec les premières descentes, si la météo est favorable. Soyez attentifs lorsque vous vous promenez avec vos enfants en bas âge ou vos animaux de compagnie, lors de nos belles journées d’hiver en bord de mer.
Vous trouverez ci -dessous (actualités du 15 mars 2019 Lors des processions, n’intervenez pas et laissez s’enterrer les chenilles) les recommandations en cas de rencontre avec une procession.
Par ailleurs sur le site de « la mésange verte », vous trouverez les recommandations concernant les dangers pour les animaux au lien suivant :
Tous mes remerciements à monsieur Jérôme Rousselet et à ses collaborateurs pour le partage des informations recueillies au cap d’Erquy.