Les nids se sont bien développés tout au long du mois d’octobre.
Un constat sur l’ensemble de notre littoral nous voyons en ce début novembre des nids de différentes tailles. Cela confirme les observations de l’année passée, il y a eu des pontes tardives. Cela semble être une caractéristique sur nos côtes.
La conséquence majeure est une fenêtre d’infestation plus large et plus importante que ce qui a pu être observé début octobre.
Jeune nid de chenilles sur des pins maritimes en bord de mer, photo prise le 13 novembre 2018.
Sur certains pins à grand houppier comme les pins de Monterey, on peut seulement maintenant estimer l’importance de l’infestation. Du fait de la densité du houppier, les nids ne peuvent se voir que lorsqu’ils ont atteint une taille suffisante.
De même sur ces grands pins, les élagages réalisés par Enedis pour sécuriser leurs réseaux ont dévoilé des nids qui sinon, seraient restés invisibles.
Sur ces grands pins, même si vous n’en voyez pas, il est probable qu’il y ait des nids si l’infestation est présente autour.
Nid sur pin de Monterey découvert suite à l’élagage réalisé par Enedis, photo prise le 20 octobre 2018.
Beaucoup de chenilles trouvées dans les nids échenillés ont atteint le stade L3 sur les 5 stades de développement de la chenille. Elles sont donc beaucoup moins vulnérables au traitement au bacille, n’ayant plus à sortir tous les jours du nid pour se nourrir. Par contre les descentes en novembre et décembre devraient être rares, elles doivent encore grandir.
Nid échenillé le 15 novembre 2018, les chenilles sont déjà au stade 3.